Entame

Dites...

Il n'est rien qui justifie que nous devrions être des passifs, des contemplatifs de nos vies et de celles des autres.

Combien de fois ai-je  retenu mes sentiments; les vrais, les intuitifs et ceux bien séants des causes évidentes.

Et aussi;

Combien de fois ai-je exposer mes sentiments; les vrais, les instinctifs et ceux bien compris des drames évidents.

Aujourd'hui: c'est un Denis nouveau... Un Dennis la Malice revenu à l'essence de ce qui fait que tout est estimable à l'aune de nos propres valeurs.

Dennis la Malice est le surnom que m'a donné une collègue de travail; une collègue qui porte en prénom, une tendre et délicate fleur bleutée.

Ce blog, c'est quoi au juste ?

Comme beaucoup ici, comme beaucoup maintenant que les moyens de lire et d'être lu se multiplient, je vais pouvoir évoquer les choses, les évènements qui me touchent ou m'interrogent.

J'ai pas mal de kilomètres au compteur, ce qui devrait me faire lever le pied; mais une mise au point toute récente (voir la jolie fleur ci dessus) m'invite à voir la vie non plus comme une pauvre bobine que l'on déroule jusqu'à craindre que n'apparaisse le bout du fil, mais comme un écheveau sans fin dès lors que le berger entretient ses moutons.

Ca !!! c'est une phrase sans malice...

Parler de moi n'aurait d'intérêt que si j'avais une vie publique reconnue, donc un égo vertigineux.

Je possède un égo...aussi...heureusement.

Parler de moi, moi seul...serait gratuit, plat, ennuyeux rapidement. Le sujet (moi) est peut-être interressant...mais sûrement vite rasoir. Moi même comme seul lecteur...évidemment cela finirait par m'ennuyer également.

Alors parler de moi et de mes questionnements dont toi Daniel, toi Marylène, toi Nico...et toi aussi Véronique (p'tite fleur)  serait à même d'être confronté. Parler de moi, devient parler de vous.

Pas de réponses définitives, encore moins de solutions. Du vécu comme on dit à la TV, du ressenti comme on dit chez le psy, du tout-venant comme on dit chez les concasseurs.

Alors: parler de vous... vous dans l'actualité, dans les ordres et désordres de cettte gigantesque manipulation des coeurs.

En définitive, parler de nous.

C'est à cela que je prends rendez-vous.